Description

Ah ! le délicat dilemme du poster en page central… J’ai bien envie de le mettre au mur mais je vais amocher mon journal ! Mhh… délicieux. Pour ce Zino, c’est Placid qui s’y colle avec une baroquerie à la mode Henri III. Les Blabla d’Olivier Soulas (2021) | Touïs occupe la page Le dessin c’est de la danse, avec une étude d’animation | Touïs encore : une page de sa série Kamikaze (2020) + des Têt’Chien. À ce propos, Têt’Chien est le premier volume de la collection Zibouc (les bouquins du Zino) ; l’annonce est en fin de journal | Ailleur 2, par Jal (2021) | Interview de Philippe Gerbaud par Violette Guyot | Le voyage de l’endormi par François Fléché (2021) | Les Végétanimaux de Hugot (2021) | Françoise Geslin et Gg : une balade poétique par dessus l’épaule de son voisin | GuittonMusic-hall (±1972) | Monsieur K et son petit robot métaphysique – D’où viennent les sardines ? (2021) | Dans les profondeurs des entrailles du Net avec Pierre Arnau (2021) | Le retour de Sur la rivière par un auteur qui change de nom : David Akemata | A hard rain (is gonna fall), un strip minimaliste de Petit-Roulet (2021), toujours aussi élégant | Un dessin surréaliste de Maeva | Où es-tu Marie, une courte de Xavier Dole + une improvisation horizontale. Les Variations Buster (2020-2021), par L.L. de Mars – je lui laisse la parole : « Je suis tombé par hasard, dans une braderie, sur une version française du Buster Brown (1902-1928) de Outcault, dont le côté aberrant et souvent effrayant des pages m’a fasciné. Le mépris de classe assez repoussant qui y règne, le malaise que ça crée dès qu’apparaissent des pauvres, des domestiques, toujours contrefaits, alcooliques, idiots, la grande violence des rapports entre les personnages qui excède ce que ça pourrait avoir de burlesque pour basculer dans la gêne ou l’horreur, tout ça m’a donné envie d’en faire quelque chose. J’ai choisi – comme je le fais toujours – une matrice de travail, une sorte de routine. Ici, ce sont deux aspects différents de Buster Brown qui sont arrachés aux pages originales : une série muette, qui pousse l’espèce d’élégance bourgeoise à son terme avec un pinceau et des réhauts de gris, dans les écarts horrifiants de l’original (je me contente à chaque fois d’aller « un petit peu trop loin ») ; une série très bavarde, qui amorçe une critique politique des rapports de classe et également de la violence normative de l’éducation ; cette dernière est dessinée en aveugle (un foulard sur les yeux avec musique indienne dans les oreilles). Seul le texte est posé après, en regardant la page. »

Les ancètres : Les Petits Petiots (1905) de Gustave Verbeek | L’amour vanné, d’André Hellé (1897) | Le Stimble Inn de George Herriman (1922) | O. AnderssonLong man (+1900) | Le Thimble Theatre de Segar (1929) traduit par Violette Guyot | L’Adamson d’Oscar Jacobsson (±1920)…

Et voilà.

Zorrus

Informations complémentaires

Poids 0,4 kg
Dimensions 22 × 32 × 0,5 cm
Format

22 × 32 cm

Pages

48

Reliure

Piqure métallique