Le Trip – Charles Duits

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Vous tenez entre vos mains un objet de la plus grande rareté, un objet à caractère historique dans, les arts, les lettres, la bande dessinée, l’édition et le graphzine ; vous tenez entre vos mains la seule bande dessinée réalisée par un écrivain professionnel –  pet de lapin –,  la seule que l’on puisse rattacher de…

Description

Vous tenez entre vos mains un objet de la plus grande rareté, un objet à caractère historique dans, les arts, les lettres, la bande dessinée, l’édition et le graphzine ; vous tenez entre vos mains la seule bande dessinée réalisée par un écrivain professionnel –  pet de lapin –,  la seule que l’on puisse rattacher de manière directe à l’histoire du surréalisme – foi d’André Breton –, la seule qui ait pour objet la restitution de l’expérience hallucinogène –  fait unique dans le champ des représentations artistiques des pratiques et effets des drogues.

Unique aussi est l’œuvre écrite de Charles Duits (1925 – 1991), énigme littéraire de la deuxième moitié du XXème  siècle que certains, par paresse, seraient tentés de classer parmi les « fous littéraires », ne serait-ce que pour avoir glosé sur les tables tournantes de Victor Hugo. Bluffant André Breton à l’âge de 17 ans (1942) par ses dons de poésie et considéré par le groupe surréaliste comme « une réincarnation très convaincante d’Arthur Rimbaud », l’écrivain n’aura cessé de déconcerter ardemment le lectorat de chacun de ses textes, chacun de ses livres (essais et romans).

Vingt ans après Antonin Artaud et peu avant le déclenchement de la révolution psychédélique américaine, Charles Duits découvre le Peyotl (1956). Non, il ne s’est pas rendu chez les Tarahumaras du Mexique, c’est son ami David Hare, peintre et sculpteur surréaliste (pour qui Jacqueline Lamba, inspiratrice de L’amour fou, quitta Breton) qui lui fournit la poudre de cactus (les liens répétés que l’artiste entretenait avec les amérindiens est resté mystérieux). L’approfondissement inconditionnel de l’expérience bouleversera de fond en comble la vie et l’œuvre de Charles Duits. Il publiera notamment deux essais sur le sujet – Le pays de l’éclairement (1967) et La conscience Démonique (1974)  –  dont on peine encore aujourd’hui à comprendre pourquoi  ils n’auront pas suscité la même fascination que les textes d’Antonin Artaud, Aldous Huxley et Henri Michaux.

(extrait de la postface)
Daniel Mallerin

Informations complémentaires

Poids 0,4 kg
Dimensions 21 × 27 × 0,5 cm
Format

21 × 27 cm

Pages

16

Reliure

Piqure métallique